Dipartimento di Lettere e Filosofia

Conferenza / Incontro
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Tishan Hsu, Breath 7, 2022
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Tishan Hsu, Breath 7, 2022 (acrylic, inkjet and silicone on wood 122x157x14 cm)

Mythologies of the posthuman, in the era of "cyborg seduction"

Conferenza nel seminario internazionale Aesthetics, Semiotics of Art, and Visual Culture

27 Novembre 2025 , ore 10:00 - 12:00
Aula 110
Ingresso libero, Online su prenotazione
Organizzato da: Stefania Caliandro
Destinatari: Tutti/e
Scadenza prenotazioni:
Referente: Stefania Caliandro - stefania.caliandro@unitn.it
Contatti: 
Staff del Dipartimento di Lettere e Filosofia
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Tishan Hsu, Breath 7, 2022
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Tishan Hsu, Breath 7, 2022 (acrylic, inkjet and silicone on wood 122x157x14 cm)
  • internazionale
Speaker: Arnauld Pierre (Sorbonne Université e Centre André-Chastel)

At the dawn of the 21st century, contemporary art is proving singularly welcoming to many invasive forms of human-machine interaction, ranging from hybridization to the transgression of the boundaries between the human and the non-human. Since Baudelaire, the prospect of a “universe without humans” has regularly featured in aesthetic debate. But what has changed radically today is the enthusiasm of our contemporaries for the promises held by the posthuman condition. The increasingly favorable reputation enjoyed by the figure of the cyborg, at least since Donna Haraway's famous manifesto (1985), is only the most obvious symptom of this. And it is one that now needs to be examined with a little more distance, including that provided by the art history of the past century.

 

Abstract in francese

« Mythologies du posthumain, à l’ère de la ‘séduction du cyborg’ »

En ce début de XXIe siècle, l’art contemporain se montre singulièrement accueillant envers bien des formes invasives du rapport humain-machine, entre hybridation et transgression des frontières de l’humain et du non-humain. Depuis Baudelaire, la perspective de l’« univers sans l’homme » s’invite régulièrement dans le débat esthétique. Mais ce qui change radicalement aujourd’hui c’est l’enthousiasme des contemporains devant les promesses portées par la condition posthumaine. La réputation toujours plus favorable dont bénéficie la figure du cyborg, au moins depuis le fameux manifeste de Donna Haraway (1985), n’en est que le symptôme le plus flagrant. Et celui qu’il convient désormais d’examiner avec un peu plus de recul, y compris celui que donne l’histoire de l’art du siècle écoulé.

 

Bio

Arnauld Pierre est historien de l’art, professeur à Sorbonne Université et chercheur au Centre André Chastel. Il est également membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA) et du comité de rédaction des Cahiers du Musée national d’art moderne, où il publie régulièrement, et a assuré la co-direction éditoriale de la revue 20/27. Revue de textes critiques sur l’art contemporain.

Son domaine de recherche recouvre les sources et l’imaginaire de la modernité considérée dans le champ élargi de la culture scientifique et visuelle. Ces thématiques sont ancrées dans trois moments historiques privilégiés : l’ère des avantgardes et le passage à l’abstraction, l’après-guerre et l’art optico-cinétique, l’abstraction après le modernisme.

Il a publié les ouvrages : Frank Kupka in White & Black (1998) ; Francis Picabia. La peinture sans aura (2002) ; Calder. Mouvement et réalité (2009) ; Maternités cosmiques. La recherche des origines, de Kupka à Kubrick (2010) ; Futur antérieur. Art contemporain et rétrocipation (2012) ; L’Abstraction (2021, avec Pascal Rousseau).

Il a par ailleurs publié de nombreux autres textes sur les formes excentriques de la perception dans l’art optico-cinétique et sur le pop-cinétisme, dont l’essai Magic Moirés. Gerald Oster et l’art des moirages (Macula, 2022), et organisé les expositions « L’Œil-moteur. Art optique et cinétique, 1950-1975 » (Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, 2005) ; « Nicolas Schöffer. Espace, temps, lumière » (LAM, Villeneuve-d’Ascq, 2018) et « Victor Vasarely. Le Partage des formes » (Centre Pompidou, Paris, 2019, avec Michel Gauthier).

Spécialiste de l’œuvre de Francis Picabia, il est membre du Comité Picabia qui a assuré la publication du catalogue raisonné de l’artiste. Il était au début de l’année le commissaire de l’exposition « Francis Picabia : Éternel recommencement – Eternal Beginning » à la galerie Hauser & Wirth (Paris et New York, 2025). Il vient par ailleurs de participer au Dictionnaire Duchamp (à paraître chez Fonds Mercator, Bruxelles, en 2026) et s’apprête à publier un essai sur l’insertion de la machine dans l’imaginaire anthropologique de la sexualité et de la filiation : Machines célibataires. Technosexualités et mythologies du posthumain (Macula, 2026).

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